Signe astrologique. BĂ©lier

Né à Puteaux le 16 juin 1952, Michel Blanc grandit sans frère et soeur mais se rattrape sur les bancs de l'école où il rencontre de fidèles amis, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et les autres futurs membres de la troupe du Splendid, fondée juste après le lycée. Ensemble, ils monteront leur propre théâtre rue du Faubourg St-Martin.
Michel Blanc met un pied dans le cinéma en 1975 avec Que la fête commence. puis les petits films se succèdent, jusqu'à son premier grand succès aux côtés de la troupe en 1978, dans la peau du légendaire Jean-Claude Dus des Bronzés. Le film est rapidement suivi d'un 2e volet, Les bronzés font du ski. puis Viens chez moi j'habite chez une copine ou encore Papy fait de la résistance. Michel s'essaye avec brio à la mise en scène pour Marche à l'ombre où il occupe le premier rôle. Lassé de jouer des personnages comiques, il s'attache à modifier son image, notamment avec l'audacieux Tenue de soirée. où l'acteur obtient le prix d'interprétation masculine à Cannes en 1986. Enfin on découvre son véritable talent de comédien.
Pour encore plus de crédibilité, il abandonne sa fameuse moustache qui ne faisait qu'accentuer la fantaisie de son physique. Il choisit des rôles singuliers quitte à prendre des risques, comme dans Uranus ou Merci la vie. et le public est toujours là.
En 1994, Michel Blanc met en scène son second film, Grosse fatigue avec Carole Bouquet, où il joue son propre rôle, celui d'un acteur dont la vie bascule quand il rencontre son sosie. Dans son troisième film Mauvaise passe. il se contente de rester derrière la caméra à diriger Daniel Auteuil.
Après une longue absence à l'écran, on le retrouve enfin en 2002 dans sa dernière réalisation, Embrassez qui vous voudrez. suivie du succès populaire d'Isabelle Mergault, Je vous trouve très beau en 2006 et du grand retour de la troupe du Splendid dans les Bronzés 3. En 2007, il est à l'affiche des Témoins d'André Téchiné et obtiendra pour ce rôle une nomination aux César 2008.

En 2012, Michel Blanc reçoit le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans le film L'Exercice de l'État. de Pierre Schöller.

Filmographie :
2008. Musée haut, musée bas, de Jean-Michel Ribes
2008. Nos 18 ans, de Frédéric Berthe
2007. Le deuxième souffle, de Alain Corneau
2007. Les témoins, de André Téchiné
2006. Les bronzés 3, de Patrice Leconte
2006. Je vous trouve très beau, de Isabelle Mergault
2004. Madame Edouard, de Nadine Monfils
2002. Embrassez qui vous voudrez, de Michel Blanc
1999. C'est plus fort que moi, de Gilles Marchand
1996. Les grands ducs, de Patrice Leconte
1995. PrĂŞt Ă  porter, de Robert Altman
1995. Le monstre, de Roberto Benigni
1994. Grosse fatigue, de Michel Blanc
1993. Toxic affair, de Philomène Esposito
1992. La montre, la croix et la manière, de Ben Lewin
1991. Prospero's books, de Peter Greenaway
1991. Les secrets professionnels du Dr. ApfelglĂĽck, de Alessandro Capone
1991. Merci la vie, de Bertrand Blier
1991. Strike it rich, de James Scott
1990. Uranus, de Claude Berri
1989. Chambre Ă  part, de Jacky Cukier
1989. Monsieur Hire, de Patrice Leconte
1988. Une affaire de femmes, de Claude Chabrol
1988. Une nuit à l'Assemblée Nationale, de Jean-Pierre Mocky
1988. Sans peur et sans reproche, de GĂ©rard Jugnot
1986. Tenue de soirée, de Bertrand Blier
1986. Je hais les acteurs, de GĂ©rard Krawczyk
1986. Les fugitifs, de Francis Veber
1985. DrĂ´le de samedi, de Bay Okan
1984. Retenez moi ou je fais un malheur, de Michel GĂ©rard
1984. Marche Ă  l'ombre, de Michel Blanc
1984. Nemo, de Arnaud Selignac
1983. Circulez y'a rien Ă  voir, de Patrice Leconte
1983. Papy fait de la résistance, de Jean-Marie Poiré
1982. Le père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré
1982. Ma femme s'appelle reviens, de Patrice Leconte
1981. Viens chez moi j'habite chez une copine, de Patrice Leconte
1980. Le cheval d'orgueil, de Claude Chabrol
1979. Rien ne va plus, de Jean-Michel Ribes
1979. La gueule de l'autre, de Pierre Tchernia
1979. Les bronzés font du ski, de Patrice Leconte
1979. Cause toujours. tu m'intéresses, de Edouard Molinaro
1979. L'adolescente, de Jeanne Moreau
1979. Brigade mondaine, la secte de Marrakech, de Jacques Scandelari
1979. Les héros n'ont pas froid aux oreilles, de Charles Némès
1978. Le Beaujolais nouveau est arrivé, de Jean-Luc Voulfow
1978. Chaussette surprise, de Jean-François Davy
1978. Les bronzés, de Patrice Leconte
1978. La tortue sur le dos, de Luc BĂ©raud
1977. Le point de mire, de Jean-Caude Tramont
1977. Des enfants gâtés, de Bertrand Tavernier
1977. Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, de Coluche
1977. Le diable dans la boîte, de Pierre Lary
1976. La meilleure façon de marcher, de Claude Miller
1976. L'ordinateur des pompes funèbres, de Gérard Pirès
1976. On aura tout vu, de Georges Lautner
1976. Je t'aime moi non plus, de Serge Gainsbourg
1976. Attention les yeux, de Gérard Pirès
1976. Le locataire, de Roman Polanski
1975. Que la fĂŞte commence, de Bertrand Tavernier

L'acteur des Bronzés se confie sur ses parents, ses modèles, son hypocondrie, la peur de la mort, mais.

À l'affiche d'"Un petit boulot" qu'il a scénarisé, il se souvient de sa collaboration.

Josiane Balasko avait retrouvé son ami du Splendid et légendaire Bronzé Gérard Jugnot.

Plus qu'une dizaine de jours avant la sortie du très attendu Et soudain, tout le monde me manque, de Jennifer.