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Inspiré de faits divers au début du 19e siècle, illustré à ses débuts par des auteurs comme Honoré de Balzac avec "Une ténébreuse affaire" ou Edgar Allan Poe et son "Double assassinat dans la rue Morgue", le roman policier avec plus de 170 printemps ne s'est jamais aussi bien porté.

Les précurseurs :

Au 19e siècle, et ce jusqu'en 1860 le public se passionne pour les criminels, les récits de meurtres et la publication de mémoires d'anciens bagnards, notamment les "Souvenirs " du célèbre François Vidocq (1775-1857), ancien forçat devenu chef de la Sûreté française.

Sous forme de romans-feuilletons publiés dans les journaux, une kyrielle d'auteurs illustreront ce genre de littérature souvent inspiré de faits divers, à l'instar de Balzac (1779-1850) avec "Une ténébreuse affaire" (1841), d' Eugène Sue (1804-1857) et
ses "Mystères de Paris" (1842) ou du héros de Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871). "Rocambole". crée en 1857.

Mais pour nombre de spécialistes et amateurs de romans policiers, l'auteur de la première nouvelle policière est américain. Edgar Allan Poe (1809-1849), en 1841 publie dans le Graham's Magazine "Double assassinat dans la rue Morgue ", véritable apologie de la déduction et de la logique scientifique et premier meurtre en chambre close de l'histoire de la littérature policière. On retrouvera son chevalier Charles Auguste Dupin, détective amateur génial dans 3 autres nouvelles, "La lettre volée ", "Le scarabée d'or" et "Le Mystère de Marie Roget" où tous les ingrédients du récit policier sont réunis. chambre close et narrateur-témoin préfigurant le tandem Holmes-Watson. La formule originale du roman policier est née.

C'est le français Emile Gaboriau (1832-1873) qui le premier transposa la méthode d'Edgar Allan Poe. Après un pastiche du 1er titre de l'américain, il publie en 1864 "L'affaire Lerouge " et nous présente son héros, Le Père Tabaret alias Tireauclair, inspecteur de la Sûreté ainsi qu'un tout jeune policier débutant, Lecocq qui prendra très vite la vedette dans les romans suivants, "Le crime d'Orcival " (1866) ou "Le petit vieux des Batignolles " (1880), titre posthume de l'auteur.

A noter en France le disciple d'Emile Gaboriau, Fortuné Du Boisgobey (1821-1891) qui a repris les aventures de Monsieur Lecocq dans "La vieillesse de Monsieur Lecocq" (1875) et a écrit notamment "Le Crime de l'Omnibus " (1881).

Sans en être l'inventeur, le médecin et romancier écossais Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930) porta le détective amateur à son apogée en créant le personnage mythique de Sherlock Holmes qui apparaît pour la 1ère fois dans "Une Etude en rouge" publié dans le Beeton's Christmas Annual en 1887. Il abandonne sa carrière de médecin en 1891 pour devenir écrivain à plein temps et publie "Un scandale en Bohème ", première aventure sous forme de nouvelle, forme littéraire qu'il va enchaîner tout au long de cette même année. Décidé à « tuer » son personnage et souhaitant se consacrer à un « travail littéraire plus sérieux » il écrit le "Dernier problème " (1893), où Sherlock Holmes et le professeur Moriarty disparaissent dans les chutes de Reichenbach (Suisse). La sortie en 1901 du "Chien de Baskerville ", roman antérieur à la chute mortelle en Suisse, rencontre un vif succès. Un éditeur américain lui propose alors 45 000 livres pour treize nouvelles aventures de Sherlock Holmes. Conan Doyle accepte et « ressuscite » son héros dans "La Maison vide" en 1903. Il livrera finalement 33 nouvelles aventures et ce jusqu'en 1927.

Les premiers pas

En France, la descendance de Gaboriau se fait attendre. Pourtant à la demande de l'éditeur Pierre Lafitte, Maurice Leblanc (1864-1941) propose un conte policier pour le magazine "Je sais tout". C'est en 1905 qu'apparaît pour la 1ère fois Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur dans "L'arrestation d'Arsène Lupin ". C'est l'âge d'or des récits criminels et des romans-feuilletons à sensation, et le public plébiscite le héros. Maurice Leblanc se lancera donc dans une saga, d'abord sous forme de nouvelles puis dans un premier roman "L'aiguille creuse " publié en feuilleton en 1908, jusqu'en 1935 avec le dernier titre "LaCagliostro se venge".

L'école moderne du roman policier français est née, d'abord avec Leblanc puis très vite avec Gaston Leroux.

Gaston Leroux (1868-1927) donne le jour en 1907 à un intrépide et ingénieux reporter-détective, Rouletabille que nous allons retrouver dans "Le Mystère de la chambre jaune " puis "Le parfum de la dame en noir" (1908) pour ne citer que les plus connus. Il créera en parallèle le personnage de Chéri-bibi en 1913, mélange truculent de la victime, de l'enquêteur et du criminel dont les aventures paraîtront en 5 volumes jusqu'en 1925.

A l'approche de la Grande Guerre, le livre à 65 centimes succède au roman-feuilleton journalistique (350 pages sur du papier fin en fait un véritable succès populaire).

C'est à cette époque que l'on trouve des « séries » consacrées à un seul auteur ou un seul héros. De 1912 à 1913 la série du "Mystérieux Dr Cornélius " de Gustave Le Rouge remporte un énorme succès public mais c'est celle des "Fantomas ", 32 volumes de 1911 à 1914 écrite par Pierre Souvestre (1874-1914) et Marcel Allain (1885-1969), tous deux journalistes sportifs, qui raflera tous les suffrages.

Alors que la guerre porte un coup fatal à la littérature policière française avec la disparition de maisons d'édition, la raréfaction du papier et les jeunes auteurs sous les drapeaux, dans les pays anglo-saxons le roman policier prend un essor et une avance sur le domaine français qui lui assureront une longue suprématie dans le genre.

Le roman à énigme

« Prenez un espace restreint, voire clos ; des personnages tantôt témoins, suspects, certains victimes ou finalement coupables. Ajoutez-y un soupçon de suspense et un brin de mystère. Agrémentez le tout d'un crime suivi d'une enquête menée par un détective hors-pair pour terminer sur une résolution finale. Vous obtiendrez un roman à énigme dans la plus pure tradition anglo-saxonne ».

La littérature policière anglaise témoigne dès ses débuts d'une prédilection pour le roman de détective dont elle fera sa spécialité. L'énigme est un puzzle que le lecteur doit reconstituer pièce par pièce.

Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) et son insolite abbé détective, le Père Brown que l'on peut découvrir dans "La clairvoyance du Père Brown ". Il apparaîtra dans 51 nouvelles publiées en 5 volumes de 1911 à 1935.

Dorothy Sayers (1893-1957) et le personnage de Lord Peter Winsey paru pour la 1ère fois en 1923 dans "Lord Peter et l'inconnu" puis dans "Lord Peter et le Bellona Club".


Et bien sûr Agatha Christie (1890-1976) qui lance en 1920 Hercule Poirot dans "La Mystérieuse affaire de Styles " puis "Lemeurtre de Roger Ackroyd" en 1926. Elle alternera ensuite avec le personnage de Miss Marple dont le premier titre "L'affaire
Prothéro" paraît en 1930. La Reine du Crime comme on l'appellera plus tard écrira une centaine de romans et nouvelles traduits dans une centaine de langues.

Ces trois virtuoses de l'énigme iront même jusqu'à fonder en 1928 Le Detection Club de Londres, pour afficher le respect des règles du roman à problème.

L'Ecole anglaise du roman à énigme existera également aux USA à la même époque.

Earl Derr Biggers (1884-1933) créateur de Charlie Chan, premier personnage chinois à se placer « du côté de la loi et de l'ordre »

Rex Stout (1886-1975) avec Néro Wolf son héros « pachydermique » surnommé « L'homme aux orchidées".

Earle Stanley Gardner (1889-1970) crée Perry Mason en 1933

Ellery Queen. pseudonyme de deux cousins (Manfred B. Lee et Frederic Danny) dont les brillantes déductions sont exposées par Ellery Queen, personnage éponyme, auteur de romans policiers, fils de Richard Queen, inspecteur de la police new-yorkaise qui mène les enquêtes, par exemple en 1929 dans "Le Mystère du chapeau de soie".

De 1926 à 1928, l'auteur S.S Van Dine publie "La mystèrieuse affaire Benson ", "L'assassinat du canari" et "La Série sanglante" avec son enquêteur chic Philo Vance. Ses livres rédigés selon une trame invariable de 60 000 mots (et pas un de plus) obéissent à des principes stricts qu'il énoncera dans Les 20 règles du roman policier en 1928.

Voir la Bibliographie du roman à énigme

Le roman de détection franco-belge

En France, Albert Pigasse, jeune amateur de romans policiers et directeur de la maison d 'édition La Librairie des Champs Elysées décide de lancer la 1ère collection spécialisée dans le genre, Le Masque en 1927. Débutant par des auteurs anglo-saxons, avec comme 1er titre "Le meurtre de Roger Ackroyd " d’Agatha Christie. il publiera également des romanciers français fidèles au schéma du roman d’énigme.

C'est à cette époque que paraîtront "Le testament de Basil Crookes ", premier Grand Prix du roman d'Aventures lancé par Le Masque ainsi que "Les Disparus de Saint Agil " du français Pierre Véry. ou encore "La double mort de Frédéric Belot " (1932) de Claude Aveline. Sans oublier "La pierre qui tremble ", un des touts premiers romans de Pierre Boileau que l'on retrouvera avec son comparse Thomas Narcejac. ou encore quelques années plus tard "Elle avait trop de mémoire " de Charles Exbrayat.

"L'assassin habite au 21 " (1939) ou encore "Quai des Orfèvres " (1942) du belge Stanislas André Steeman seront 2 énormes succès adaptés au cinéma par Henri-Georges Clouzot.

Mais le belge le plus prolifique (environ 400 livres) et le plus célèbre reste bien entendu Georges Simenon. Le commissaire Maigret apparaît en France en 1931 dans "Pietr-le-letton ", "Le Port des brumes ", "L'affaire Saint Fiacre " par exemple et dans "Maigret et Monsieur Charles " (1972), sa dernière aventure.

Face au succès du Masque, des nombreuses collections verront le jour comme Détectives ou L'empreinte qui révèlera entre autres John Dickson Carr et Ellery Queen .

Retrouvez la sélection en bibliothèque et consultez gratuitement la revue "Rocambole " n°45 sur "Le roman policier belge".

Le roman noir américain

De 1919 à 1933 avec la Prohibition, un nouveau courant apparaît aux USA. Loin de l'univers policé et clos de l'Angleterre d'Agatha Christie et du roman à énigme, le roman noir dresse un tableau sans concession de la corruption, des crimes et de la violence de la société moderne. Plutôt que l'élucidation d'un mystère ou l'identification des coupables, il s'agit ici de les capturer et de les mettre hors d'état de nuire. Le personnage de détective privé comme révélateur de l'état de la société est souvent utilisé.

Dashiell Hammett (1894-1961), chef de file de ce mouvement nous montrera la face cachée de San Francisco et créera le personnage de Sam Spade, 1er détective « hard boided » ( dur à cuire ) dont les aventures sont publiées dès le milieu des années 20 dans la revue Black Mask. "Le Grand braquage " (1927), "Le Faucon Maltais " (1930).

D'autres grands auteurs illustreront le roman noir :

Raymond Chandler (1888-1959) avec son détective désabusé Philip Marlowe dans "Le Grand Sommeil " (1939), un maître du genre.

Ross MacDonald et son détective Lew Archer créé en 1949, en hommage à Miles Archer le partenaire de Sam Spade de Hammett.

Chester Himes (1909-1984) qui décrit les conditions de vie inhumaine de Harlem et crée 2 flics noirs coriaces aux surnoms significateurs. Cercueil et Fossoyeur que l'on retrouve dans "Imbroglio negro " en 1959.

William R. Burnett avec "Le petit César " en 1929, biographie d'un gangster, sûrement inspiré d'Al Capone.

Sans oublier James M. Cain (1892-1977) et son "Facteur sonne toujours deux fois " en 1934.

Horace MacCoy (1897-1955) avec notamment "On achève bien les chevaux " en 1935 et "Un linceul n'a pas de poches " en 1937.

Ce genre recevra ses lettres de noblesse grâce à 2 anglais, Peter Cheyney et son fameux agent du FBI Lemmy Caution, avec "Cet homme est dangereux " en 1936 ou "La mome vert-de-gris " et surtout James Hadley Chase (1906-1985) pour "Pas d'orchidées pour Miss Blandish" en 1939.

Après la seconde guerre mondiale et l'apparition du « paperback »(format de poche) c'est l'éclosion d'une deuxième génération d'auteurs de romans noirs : Mickey Spillane et son personnage de Mike Hammer, David Goodis (1917-1967) et Jim Thompson (1906-1977).

Découvrez certains des meilleurs titres du roman noir américain.

Le roman noir en France

Univers de truands, de tractions avant, personnages quelque peu désabusés en « lutte avec leur vérité », grisailles de banlieues, le tout accomodé d'une bonne dose d'humour et d'un langage « vert », très argotique. Voilà les ingrédients du roman noir français.

C'est la collection Série Noire créée en 1945 par Marcel Duhamel fait connaître le genre en France en publiant de nombreux auteurs américains ou anglais. Devant le succès public, les français vont se lancer dans l'exercice, en commençant sous des pseudonymes anglo-saxons, par exemple Franck Harding ou Léo Latimer alias Léo Malet. ou encore le non moins célèbre Vernon Sullivan. alias Boris Vian avec son titre "J'irai cracher sur vos tombes ".

Ici c'est l'ambiance et l'atmosphère qui priment sur l'action, contrairement aux USA.

Les incontournables du genre :

Albert Simonin. avec "Touchez pas au grisbi " en 1953 ou encore "Grisbi or not grisbi " (1955)

Jean Amila pour ses livres "Les coups " (1942) ou "Y'a pas de bon Dieu " (1950)

Auguste Le Breton pour "Du Rififi chez les hommes " (1953) ou "Razzia sur la chnouf " (1954).

Frédéric Dard et son inimitable San Antonio dans son premier titre "Réglez-lui son compte " en 1949.

Léo Malet (1909-1996) qui en 1954 entame Les Nouveaux mystères de Paris, cycle d'aventures du détective Nestor
Burma, que l'on rencontre pour la première fois dans "120, rue de la gare " (1943).

Pour aller plus loin, consultez la liste des livres .

Le roman à suspense

Ce genre ne part pas d'un crime mais d'un personnage victime d'événements pour le moins déstabilisants qu'il ne maîtrise pas et dont l'auteur développerait les angoisses.

Il a été créé par William Irish (1903-1968). Entre 1934 et 1940, il va publier plus de 350 nouvelles dans les magazines Pulp américains (magazines imprimés sur papier bon marché) avant son premier roman "La mariée était en noir " en 1940. Auteur prolifique il écrit sous 2 autres pseudonymes, Cornell Woolrich et George Hopley. Nombre de ses titres seront adaptés au
cinéma :" L'heure blafarde "en 1944, "Fenêtre sur cour ", "J'ai épousé une ombre " en 1948

Le genre sera connu en France grâce au duo Boileau/Narcejac. Nombre de leurs titres seront portés à l'écran. "Celle qui n'était plus " (1952) deviendra "Les diaboliques" et "D'entre les morts " (1954) le célèbre "Sueurs froides" d'Hitchcock.

Plus tard ils seront rejoints par Sébastien Japrisot avec "Compartiment tueurs " (1962), "Piège pour Cendrillon " (1963) et "L'été meurtrier " (1977).

A noter également :

Les américaines Charlotte Armstrong ((1905-1969) avec "Et Merci pour le chocolat " (1948), Ursula Curtiss (1923-1984) et son titre "Le Cimetière des innocentes " (1962), Dorothy B. Hugues (1904-1993) avec "La boule bleue " (1940) ou Mildred Davis qui en 1948 remporte l'Edgar Award pour "La chambre du haut ".

La maîtresse du genre reste bien sûr Patricia Highsmith avec sa série des Ripley.

Actuellement, le genre est surtout représenté par des femmes. Mary Higgins Clark. Judith Kelman. Joy Fielding. Patricia MacDonald. Carlène Thompson. Le dernier arrivé est Harlan Coben .


Diversité américaine de l'après-guerre

Le privé que l'on aurait pu croire disparu à la fin des années 1950, revient dans les années 1970 avec le traumatisme de la guerre du Vietnam.

Le détective drogué et alcoolique Milo Milodragovitch de James Crumley est présent dans les titres "Le dernier baiser " (1978) ou "La danse de l'ours " (1983).

Michael Collins crée un détective manchot, Dan Fortune que l'on retrouve par exemple en 1972 dans "L'ombre du tigre ".

Bill Pronzini nous présente son Nameless (Détective sans nom) dans "Le coup tordu " (1971) sans oublier Matt Scuder le héros de Lawrence Block dans "Les péchés des pères" (1976) qui pratique facilement la loi du talion.

Quelques années plus tard, James Ellroy ne se limite pas au personnage de privé et crée le sergent déjanté Lloyd Hopkins.

En parallèle du roman noir émerge un nouveau sous-genre.

Le « police procedural » (polar judiciaire) que l'on avait pu aborder avec Earle Stanley Gardner et son avocat Perry Mason voit arriver Hillary Waugh et son incontournable "On recherche " (1952).


Ed McBain
(1926-2005) et sa série du 87e district dont les héros seront tous des flics d'un commissariat dans la ville imaginaire d'Isola.

Ce genre est toujours en vogue aux Etats-Unis avec des auteurs comme John Grisham.

En Angleterre.

Pendant longtemps, la Grande-Bretagne fidèle au roman à énigme se diversifie moins que les USA. Les Anglais se tournent vers le roman d'espionnage. Ian Fleming (1908-1964), le créateur de James Bond, ou plus récemment John Le Carré ou Ken Follett .

Le renouveau du polar britannique survient dans les années 1960, avec des auteurs qui donnent une dimension sociale ou humaine plus importante à leurs oeuvres. Deux femmes surtout tiennent le haut du pavé.

Ruth Rendell crée l'inspecteur Wexford qui apparaît pour la première fois dans "Un amour importun" en 1964. Elle se fera également connaître par ses romans à suspense, "L'analphabète" (1977) pour ne citer qu'un des plus célèbres.

P.D James nous présente son inspecteur Dalgliesh dans "A visage couvert" (1962) et créera 10 ans plus tard un deuxième détective, Cordelia Gray que l'on découvrira dans "La proie pour l'ombre".

Une seconde génération d'auteurs tels Minette Walters ou Colin Dexter les rejoindront plus tard.

Robin Cook (1931-1994), dans son premier titre "Crème anglaise " (1962) ou encore "Quelquechose de pourri au royaume d'Angleterre " prend plaisir à égratigner sa « mère patrie ». En 1974, il s'installe en France dans un petit village de l'Aveyron et n'écrira plus pendant près de 10 ans.

Parmi les auteurs contemporains qu'il a pu influencer citons John Harvey ou Ian Rankin .

Retrouvez ici la sélection bibliographique

Et en France.

A la fin des années 60, 2 auteurs s'éloignent de l'univers des truands cher à La Série Noire.

Pierre Siniac avec "Les morfalous " (1968), "Aime le maudit "(1980) ou encore "Femmes blafardes" (1981)

et Francis Ryck qui entre dans la Série Noire en 1966 avec "Prière de se pencher au dehors "

Au début des années 70, les enfants de Mai 68 et de la Série Noire lancent un nouveau genre baptisé Néo-polar. Romans de la révolte et de la dénonciation des aspects noirs de la société française (racisme, bavures policières), ici les personnages sont souvent des paumés, des marginaux, des chômeurs.

Jean-Patrick Manchette (1942-1995) publie en 1971 à la Série Noire "Laissez bronzer les cadavres " (co-écrit avec Jean-Pierre Bastid) et connaît un énorme succés avec "L'Affaire N'Gustro" (1971) et "Nada " en 1972. Il publiera ensuite "Le petit bleu de la côte ouest " (1976), "Fatale " (1977) et son dernier roman "La position du tireur couché " (1982).

A.D.G et son titre "La Nuit des grands chiens malades " (1972)

Jean Vautrin. "A bulletins rouges " en 1973, "Billy ze kick " (1974)

Joseph Bialot. "Le salon du prêt à saigner " (1978), "Babel ville " (1979)

Frédéric H. Fajardie. "Tueurs de flic ", "La théorie du 1% "

Jean-François Coatmeur. Pierre Magnan et Alain Demouzon. pour ne citer que quelques noms.

Le panorama des "Origines du roman policier" s'arrête au seuil des années 80. Depuis près de 35 ans, les genres ont évolué, se sont diversifiés pour parfois se fondre.